Petite virée aux USA : Burlington (Vermont), Boston (Massachusetts) et Cambridge (+ Harvard Universi
- Artyfrench
- 13 juin 2019
- 11 min de lecture

Allo la gang ! Comment ça va ? Je sais que ça fait un (très long) moment que je n’ai pas pris le temps de vous écrire, mais pour être honnête je me suis adapté au rythme canadien et j’ai commencé à courir un peu partout, et pis après peut-être qu’il y avait aussi ce sentiment de flemme qu’Angèle la petite Belge décrit si bien dans sa chanson ! Bon enfin, maintenant que j’y suis, je voudrais partager avec vous non pas les fascinants détails sur ma vie canadienne et mon amour pour la culture québécoise car ce serait bien trop long, mais plutôt mon récent petit bus-trip aux États-Unis avec ma meilleure amie, venue me voir directement au Québec depuis les U.K (United Kingdom), ce dont je lui suis infiniment reconnaissant! A tous les meilleurs et meilleures ami.e.s de quelqu’un quelque part, pour venir voir votre best friend n’hésitez pas parfois à traverser l’océan, ça peut parfois en valoir vraiment la peine!
L’idée de départ je vous l’avoue était de partir pour visiter la ville aux U.S que tout le monde veut voir en premier sur la côte Est des États-Unis, j’ai nommé … Washington !!! Non, je plaisante bien sûr, je pense que la ville la plus fantasmée du monde sur cette partie du continent reste évidemment la ville des films de Woody Allen, des donuts ainsi que des bagels et des cheesecakes, et des épisodes de Gossip Girl … NYC aka New York City bien sûr !!! Mais, pour des raisons malencontreuses et des contraintes de temps et de budget, nous avons opté pour sa voisine et rivale du Massachusetts, alias Boston ! Boston, la ville mère de la Nouvelle-Angleterre, présente de nombreux avantages, dont le fait de ne se situer qu'à seulement quelques heures en bus de la frontière canadienne (solution d’étudiants pauvres!) De plus, elle est décrite comme la ville la plus européenne des villes nord-américaines (je lui dispute le titre avec Montréal), et compte à quelques stations de métro, ou de tube comme disent les Londoniens, l’université de Harvard. C’est la plus prestigieuse et ancienne université des États-Unis, et plus particulièrement de l’Ivy League, un groupe des huit universités privées les plus emblématiques du pays sur la côte Est. Boston est une ville de commerce, de charme et d’histoire mais nous y reviendrons plus tard dans la suite de cet article (pour vous garder avec moi jusqu’au bout :p). Avec ses rues non rectilignes à l’inverse du reste des villes du continent nord-américain et ses quartiers insolites et culturels, Boston est définitivement entrée en tête de liste de mes villes préférées dès les premières secondes. Mais je ne vous en dis pas plus pour le moment, et vous laisse embarquer avec moi et débuter le voyage avec la première ville américaine en arrivant depuis la frontière canadienne dans le Vermont, j’ai nommé la précieuse, hippy et insolite, Burlington !
Petite précision enfin avant d’aller plus loin dans le récit, l’entrée aux États-Unis (pour un Européen) : vous devez, pour voyager librement au sein des États-Unis, obtenir ce qu’on appelle l’ESTA avant votre voyage, the Electronic System for Travel Authorization. Ce document est non pas important mais juste essentiel car si vous ne l’avez pas avec vous, et ce que vous voyagez en bus, en train, en avion ou en auto, vous ne serez pas admis sur le sol américain. C’est comme ça! Mais la bonne nouvelle c’est que ça ne coûte que 14 dollars, et qu’en plus vous pouvez le commander deux jours à l’avance, ça va très vite pour arriver (même si je vous recommande de vous y prendre quand même un peu plus tôt!).

Nous voilà donc partis de bonne heure en ce vendredi matin pour prendre le bus depuis Montréal station Berri direction la 1ère ville américaine en passant par la frontière canadienne depuis Montréal, j’ai nommé Burlington, dans le Vermont ! Le trajet ne dure pas très longtemps même en bus, environ deux ou trois heures (avec passage obligé par la douane américaine), mais juste pour dire que même pour un week-end c’est tout à fait possible de partir là-bas depuis Montréal ! Bon, je ne vous cache pas qu’on a fait trois villes différentes en trois jours, mais ça c’est parce que l’on est un peu fous dans nos têtes! Il est donc environ 15h lorsque nous arrivons dans le centre de Burlington, la plus grande ville de l’État du Vermont aux États-Unis, encadrée par le mont Mansfield à l’arrière et faisant face au très joli lac Champlain. Petite obsession mais bon je me sens obligé de l’écrire, Burlington est aussi connue pour accueillir en son sein l’université du Vermont, l’une des universités les plus importantes de l’État en question, ainsi que d'autres universités. Lorsque nous sommes arrivés en bus cet après-midi du vendredi 3 Mai 2019, j’étais loin de m’imaginer que cette petite ville aux aspects tranquilles réservait tant de surprises, et je ne dis pas ça parce qu’elle était la première ville que je voyais aux États-Unis ! Mais déjà, en tant que grand amateur d’art des façades ou de ce qu’on appelle tout simplement architecture, j’ai été frappé par la beauté des bâtisses à l’architecture victorienne typique de la Nouvelle-Angleterre (Maine-Massachusetts-New Hampshire-Vermont-Rhode Island-Connecticut). D’ailleurs, j’ai appris entre temps que Burlington avait été choisie fréquemment comme décor pour le tournage des films censés se dérouler à cette époque. Tout comme Boston dans la suite de notre trip, j’ai trouvé Burlington fascinante parce qu’elle mélangeait trois styles bien distincts : patrimoine et histoire, ville hippie-chic et bobo et folie des grandeurs nord-américaine (la taille des supermarchés, et des voitures!).

Le tour du centre-ville est rapide évidemment, mais si comme nous vous aimez prendre votre temps, ça devrait vous occuper tout un après-midi (voir plus si affinités). Enfin, Burlington est aussi une ville culturelle. Dans le domaine des arts et de la culture, la ville offre des possibilités typiques d’une ville beaucoup plus grande et cohabite mélange éclectique d’artistes, faune hippie-bobo, and as I’ve already said before, créateurs, ateliers et boutiques, que l’on trouve majoritairement dans le downtown (rien à voir cependant avec la taille des downtown respectifs de Boston ou de Montréal!). Arpentez les petites rues et descendez peu à peu au petit port sur le lac Champlain, juste adorable. Je vous assure qu’en l’espace de quelques heures vous serez juste convaincu.e.s. Dernier petit détail mais comme les anglo-saxons le disent si bien the last one but not the least, Burlington abrite aussi la plus grande bibliothèque publique du Vermont, la bibliothèque Carnegie Fletcher. J’ai adoré son architecture et il faut noter que l’édifice regroupe aussi le Registre national des lieux patrimoniaux (je vous écris ça comme ça juste au cas où!). La première soirée et l’unique à Burlington fut très américaine puisqu’elle fut passée la moitié du temps à l'hôtel, allongé.e.s sur le lit à comater devant des émissions américaines, et à manger des chips! Enfin, quand l’occasion s'y prêta nous sommes sortis manger un bout dans un diner typique du centre commercial typiquement américain, the mall in english, car notre hôtel était juste en face (cet hôtel se situait en fait à quelques kilomètres du centre-ville). Je ne vous recommande cette option que pour ses attraits économiques car évidemment ça a moins de charme qu’un petit appart’ dans le centre-ville, mais le coût final vous revient moins cher, et vous vivrez la vraie expérience américaine (celle des parkings vides et des serveurs collants mais sympathiques qui vous resservent du café et que l’on voit dans les films à la télévision). Enfin, c’était la seule option disponible en ne réservant que quelques jours à l’avance à cette période de la saison.
2ème partie : Boston, Massachusetts.



Le deuxième jour de notre american trip (le samedi 4 Mai 2019) fut passé majoritairement dans le bus qui nous transporta de la petite ville tranquille de Burlington à l’immenssitude (j’invente un mot) de Boston dans le Massachusetts. À noter que ce jour-là nous avons traversé trois Etats différents à savoir le Vermont, le New Hampshire et enfin, le Massachusetts. Je ne vous cache pas que la route jusqu’à Boston depuis Burlington fut un peu longue, surtout à la fin quand nous avons été témoins d’un petit accident de bus (de notre propre bus!) Juste avant d’arriver dans la ville de Boston, la Majestueuse, notre chauffeur a eu un malencontreux petit accrochage avec une voiture à un croisement dans Chinatown, ce qui nous a valu d’attendre une heure dans le bus en plus des sept heures déjà écoulées! Petits désagréments du voyage à moindre coût, I guess.

Enfin, nous atteignons l’insaisissable lorsque nous arrivons à la gare centrale, et la surprise est grande et totale : première (grande) métropole américaine ! Plus grande ville de l’Etat du Massachusetts mais aussi de toute la région de la Nouvelle-Angleterre, Boston! En arrivant de nuit et surtout si l’on a jamais exploré une grande ville américaine, celle-ci est fascinante. De par ses grands buildings qui constituent le coeur de son downtown évidemment, comme toute grande ville nord-américaine qui se respecte, mais aussi parce qu’elle dégage quelque chose de magique, avec son port (Boston Harbour), son fleuve (Charles River), mais aussi la frénésie de son centre-ville, et ses petits airs de ville maritime de vacances (les senteurs d’été et les odeurs de poisson grillé sur le vieux-port y ont été aussi pour quelque chose). De plus, Boston est l’une des villes les plus anciennes de Etats-Unis, et on le remarque dans la structure de ses bâtiments et de son architecture, qui allie moderne et ancien. L’impression est donc grande, forte et prenante lorsque nous franchissons les grandes rues du downtown pour la toute première fois, quartier mixte où se trouvent aussi bien des parties aux airs un peu plus modestes (comme le North End, a.k.a. la Little Italy), que le quartier d’affaires, l'un des plus beaux jamais vus jusqu’ici, ou bien Chinatown.
Paramount Studios, Boston

Le lendemain (le dimanche 5 Mai pour ceux qui suivent), nous voilà repartis sur les traces d’une des universités nord-américaines au passé historique des plus intéressants, l’université de Harvard, ou Harvard University. Pour se rendre sur le campus depuis le centre-ville, rien de plus simple : 15 minutes de métro par la Red Line, qui vous conduira directement aux portes du campus., et (seulement) pour quatre dollars l’aller-retour (pas cher pour une grande ville). À noter que l’université est située dans la petite ville très anglo-saxonne de Cambridge (à ne pas confondre avec le Cambridge du Royaume-Uni), qui constitue la 3ème partie de mon article.
Fondée le 28 Octobre 1936, l’université d’Harvard est la plus ancienne des universités aux Etats-Unis (c’est quelque chose!). Elle fait aussi partie de l’Ivy League, regroupement informel des huit universités de la côte Est des Etats-Unis. Nous sommes accueillis par un ancien élève ou bien un amateur de l’université, nous ne savons pas trop, qui nous apprend que l’université a en fait été fondée lors de l’époque coloniale, par un vote de l’Assemblée générale de la colonie de la baie du Massachusetts, la Massachusetts Bay Colony. Le nom de l’université rend clairement hommage à John Harvard, jeune pasteur qui légua sa bibliothèque et la moitié de ses biens à l’institution en 1636.

L’enseignement est empreint du puritanisme marqué par les premiers colons britanniques à arriver et s’installer en Nouvelle-Angleterre. L'université de Havard est alors connue à l’époque pour former de nombreux pasteurs. Aujourd’hui, le campus de Harvard est devenu à lui-seul un emblème majeur de l’éducation supérieure, regroupant neuf facultés en son sein (je vous passerai plus de détails). La visite de Harvard fut de courte durée, mais intense. Nous avons vu la statue de John Havard, nommée `` Statue of the three lies ``car elle comporte trois contre-vérités comme son nom l’indique : oeuvre de Daniel Chester French, sa plaque précise que John Havard fut le fondateur de Harvard en 1638 (1er mensonge). En effet, Havard fut fondée deux ans plus tôt et John Harvard ne fut qu’un donateur comme nous l’avons vu plus haut. Enfin, la statue représente en réalité un étudiant de l’université qui posa près de 250 ans après la mort du célèbre pasteur. Très sympa mais full of tourists !!!
3ème partie : Cambridge, Massachusetts
Tout d’abord, ce qu’il faut savoir sur ce qui sépare la petite ville de Cambridge de la grande Boston, c'est que les deux communes sont délimitées par la Charles River, et que l'accès en auto depuis Boston Centre se fait donc en traversant le pont. C’est aussi à Cambridge que se trouve le MIT, le fameux Massachusetts Institute of Technology, que nous n’avons pas eu le temps de visiter. On y trouve également les sièges et centres de recherche de nombreuses sociétés de haute technologie, qui profitent de la grande proximité avec les deux grandes universités (Harvard et MIT).
En effet, il ne faut pas oublier qu’avant d'être des campus ouverts au public et très prisés par les touristes, ces établissements sont également de grands centres de recherche dans de nombreux domaines et variés. La ville, sous influence définitivement british, est composée de little squares, dont les principales s’étendent autour de la station de métro, ce qui lui donne des airs de petit village, au charme discret et authentique. Cambridge partage donc son nom de prestige avec une autre célèbre ville universitaire, Cambridge en Angleterre (Royaume-Uni). En 1638, lors de l’époque coloniale, la ville a en effet été nommée Cambridge en raison de son statut de centre d’éducation. Enfin, sachez que vous pouvez prendre la journée comme nous avons fait pour visiter Harvard, en consacrant par exemple la matinée à visiter le campus et l'après-midi à déambuler dans les petites rues de charme de la ville en question. Sachez que nous y avons vu une dinde s’y balader tranquillement autour des badauds, était-ce la mascotte ?


La fameuse dinde, la mascotte !!!
4ème partie : Retour à Boston

Retour à Boston. Retour dans l’immensité fragile de la grande ville américaine. Cette frénésie par écrit est assez difficile à décrire (enfin bon je ne suis pas Hemingway). Mais je sais que ce que je ressens alors en ce dimanche en fin de soirée est un mélange de fatigue, de bonheur et d’excitation. Nous avons eu l’occasion de nous promener sur le Harbour, et la vue en vaut vraiment la promenade, avec cet angle imprenable sur l’océan Atlantique, et l’air marin qui vous cogne au visage, vous rafraichit. À l’image de New-York, qui se trouve à trois cents kilomètres au sud-ouest, Boston compte un vaste jardin public en plein coeur de la ville, le Boston Common. C’est par là le lendemain que nous commençons notre trip (le lundi 6 Mai). Le Boston Common est le plus ancien jardin public de la ville de Boston, et même des Etats-Unis. Il est bordé par les rues Tremont, Beacon, et Charles. Sur Beacon Street se trouve la State House, construite sur les plans de Charles Bulfinch. La State House est en fait le Capitole de l'État du Massachusetts, et le siège du gouvernement fédéré à l’Etat du même nom. Le bâtiment se trouve dans le quartier de Beacon Hill et abrite les services du gouverneur et de la Cour générale du Massachusetts. Beacon Hill, ou colline de la lanterne en francais, doit son nom à une lanterne installée à son sommet au 18ème siècle pour prévenir les Bostoniens d’une attaque imminente. Ses bâtisses au style victorien rappellent clairement l’Angleterre (c’est peut-être pour ca que j’ai tant aimé Boston, ce mélange fascinant entre traits purements américains et caractéristiques propres à la Nouvelle-Angleterre). Enfin, il faut savoir que le Common Square et la State House font partie du Freedom Trail, ou chemin de la Liberté, très célèbre à Boston, que nous n’avons pas suivi mais qui permet aux touristes de suivre un circuit pour découvrir les principaux monuments de la ville, sur quatre kilomètres environ. Le thème concerne bien sûr la Révolution américaine.

Enfin, et je vous ai réservé pour la fin mon coup de coeur et petit favori, le North End, ou familièrement appelé le `quartier de la petite Italie`` par les riverains. Ce quartier est l’un des plus anciens du centre-ville, puisqu’il est habité depuis 1630 (tiens tiens même époque que la fondation de Harvard = coïncidence ?). Le North End est un vieux quartier d’immigration qui a vu passer les Irlandais et les Juifs au milieu du 19ème siècle, puis les Italiens au début du 20ème. Aujourd’hui, le quartier est réputé pour ses nombreux restaurants italiens, dans un desquels je me suis commandé un délicieux petit café à emporter, super italien, tout comme j’ai l’habitude de le faire à Montréal. Je vous laisse découvrir son architecture en photos, ca vaut vraiment le coup !
Je vous laisse sur ces belles images, sachez que Boston est une ville formidable et que deux jours ce n’était évidemment pas assez long, j’y reviendrai pour sûr, et cette fois je ne m'arrêterai pas là mais je continuerai au moins jusqu’à New-York. La route du retour en car jusqu’à Montréal fut un peu longue, mais je pense que ca en vaut vraiment la peine ! Je vous laisse découvrir les photos de notre petit périple en images. À la prochaine pour de nouvelles aventures. À bientôt et merci de me lire, votre dévoué Artyfrench xx xx.
The Common Square







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