Brighton (UK), Lyon et Budapest
- Artyfrench
- 1 sept. 2017
- 20 min de lecture
Hi Guys ! =)
Waouh ! Je n’arrive pas à croire que cela fait déjà un mois et demi que j’ai écrit mon dernier article ! Le temps est passé si vite… Sincèrement je n’ai pas vu l’été s’écouler pour la bonne raison que j’étais toujours par monts et par vaux, et que c’est connu que le temps passe plus vite lorsque l’on voyage. En un mois et demi j’ai eu le temps de bouger un peu partout que ce soit en Angleterre, au Pays de Galles, en Hongrie (bon d’accord je n’ai fait qu’une seule ville !) … Ou même en France ! Je me suis même déplacé dans une autre ville française (Lyon), m’éloignant ainsi des sentiers battus et du traditionnel trajet Bordeaux-Paris/Paris-Bordeaux... Et je ne compte même plus le nombre de fois où je l’ai emprunté! Ah, Paris…. J’y reviendrai un peu plus tard mais c’est aussi une rentrée mouvementée pour Artyfrench qui a longtemps hésité entre revenir à ses premiers amours pour la capitale ou tenter une nouvelle aventure dans une ville que je connaissais pas du tout à la base : Lyon ! Le choix fut plus que cornélien je vous l’avoue mais j’ai tenté le tout pour le tout et le plus risqué, à savoir le grand saut vers l’inconnu. Destination Lyon dans une semaine donc ! Je m’envole vers quelque chose de nouveau, et je vais vous dire, il me reste encore quelques détails « administratifs » à régler (trouver un appart’, m’inscrire à l’université), mais ça fait juste du bien ! Le sentiment de lâcher prise, de recommencer dans une ville où tout est nouveau, où toutes les rencontres sont possibles, où tout peut arriver… Ce fut une fin de Juillet et un mois d’Août assez intenses donc. Divisés en trois grandes « étapes » (l’Angleterre-Pays de Galles, la virée sur Lyon début Août et mon séjour à Budapest à la fin du mois), j’essaierai de vous expliquer de manière la plus authentique mais aussi la plus claire et synthétique possible tout ce que j’ai pu vivre et expérimenter dans toutes ces villes et régions différentes… Tout ce que je sais c’est qu’au-delà des différences culturelles, des différences linguistiques ou même culinaires (ils mangent du saucisson chaud et des tartes à la praline dans des « bouchons » à Lyon !!!), le but d’un voyage est toujours le même : découvrir, s’ouvrir aux autres et partager. Un peu pompeux mais tellement vrai...

1ERE PARTIE : L’ANGLETERRE/ROYAUME-UNI (Londres-Brighton-Coventry-Cardiff, Pays de Galles-Birmingham et Londres again)
Je suis (re)parti en Angleterre à la fin du mois de Juillet afin d’y fêter l’anniversaire de ma meilleure amie qui vit encore là-bas (je l’ai rencontrée cette année lors de mon Erasmus dans la ville de Coventry). Tout ça vient de me faire penser que je ne vous ai toujours pas pondu l’article sur mon année en Angleterre, guys. And it’s just a shame. Toute chose promise est chose due, donc je m’y attellerai au plus vite avant ma rentrée qui a lieu le 8 Septembre sur Lyon (je pense qu’à partir de ce moment-là j’aurai un petit peu moins de temps pour écrire ! Mais bon on trouvera un moyen de s’arranger !). Bon enfin ça me fait aussi penser que je suis directement arrivé sur Londres depuis Bordeaux en avion et non sur Birmingham (la grande ville la plus proche de Coventry) car les prix sur Ryan Air sont souvent beaucoup plus avantageux quand vous arrivez par l’aéroport London Stansted. Bon enfin si vous êtes prêt à vous taper une heure de trajet en bus par la suite pour atteindre les portes de la ville. A bon entendeur … ! Je vous épargnerai aussi les détails de mon mois de Juillet avant mon départ pour l’Angleterre vers le 26, bien que je fisse quelques rencontres fort enrichissantes! Enfin bref, arrivée sur Londres, donc. Avec une demi-heure de retard (merci RyanAir) j’ai failli louper mon bus (le Stansted-London), ce qui aurait perturber toute l’organisation que nous avions mis en place ce soir-là, car nous nous rendions dans un endroit très spécial pour un moment inoubliable, à savoir le concert des Cruel Knives !!!!!! Un autre groupe était présent et nous avons parlé au guitariste (voir photo), Sid Glover, et au chanteur (Tom Harris). Je vous recommande chaudement d’écouter ce groupe et du rock en général, ce n’est pas la musique que j’écoute tous les jours mais je me souviens chaque fois que je l’entends (surtout en concert) à quel point j’aime ça ! Certaines choses vous pompent votre énergie dans la vie mais il faut toujours essayer de penser « rock and roll » :D En mode détente quoi les mecs yeah take care of you bros !


On a passé le reste de la soirée (et une bonne partie de la nuit) dans un super coin de Londres qui s’appelle Islington. Je vous recommande vivement de sortir là-bas pour une bonne « night ou » dans ma « favourite city », l’ambiance y est super relax et il y a plein de pubs et bars/concerts/musiques sympas !!!!!


Le lendemain est le jour où nous nous sommes rendus à Brighton. C’était aussi le jour de l’anniversaire (cette fois le vrai, le 27 Juillet) donc rien que ça rendait cette journée particulière et importante. Ca et aussi le fait que nous rêvions tous les deux de nous rendre à Brighton, enfin surtout moi je l’avoue car je connaissais pas du tout et tout le monde m’en avait fait beaucoup d’éloges et m’avait assuré à quel point c’était « lovely ». Et mon dieu ça l’était ! Je crois que je n’ai jamais vu une ville aussi jolie en Angleterre ! Un petit Londres en station balnéaire. Tout y est cosy, stylé et branché, dans le style des boutiques que vous pouvez trouver à Londres quoi. C’est aussi assez bon chic bon genre, ce qui n’est pas non plus pour me déplaire mais les loyers doivent suivre en conséquence, forcément. Mais bon je n’ai pas l’attention de m’installer à Brighton (du moins pas tout de suite !) donc ce problème ne me concerne pas (encore). Que dire encore de Brighton ? La deuxième fois que je voyais la mer en Angleterre (après Liverpool en Septembre dernier) et les villes balnéaires sont toujours mes préférées (en-dehors des capitales). Brighton est un petit coin de paradis, et je vous le conseille muni d’un bon parapluie (même en été) pour marcher sur la plage, sur le Brighton Pier qui est la grande jetée qui accueille de nombreuses attractions style fête foraine (voir photo), et puis pour la vie nocturne !!! Nous n’avons pas eu le temps de la tester (à mon grand regret) car nous rentrions le soir même sur Londres mais la ville est assez réputée pour son ambiance « gay friendly » et ses nombreux bar/pubs/clubs (gays donc). Un petit coin du Marais mais en plus grand et surtout en plus décontract’ parce que surtout n’oubliez pas qu’on est en Angleterre guys ! Et les Anglais sont toujours un peu plus relax, definitely… Une dernière chose : allez voir le « Royal Pavilion » ou au moins ses jardins (ancienne résidence royale construite au début du XIXème siècle pour le prince régent et futur roi George IV source Wikipedia 😉). Ca vaut vraiment le coup d’œil l’architecture du bâtiment (inspiration indienne) est à couper le souffle et les jardins sont verdoyants tout autour.


La deuxième chose que je voulais vous raconter de mon séjour en Angleterre est notre virée au … Pays de Galles. Je devrais donc plutôt utiliser le terme « Royaume-Uni » donc que je n’aime pas forcément mais bon le Pays de Galles fait partie du Royaume-Uni mais n’est pas l’Angleterre ! Nous avons passé un week-end là-bas dans sa capitale en nous déplaçant en bus, ce qui revient beaucoup moins cher que le train évidemment (le seul trajet « similaire » en termes de prix est celui de Londres à Coventry, cela revient à peu près au même que cela soit en bus ou en train). Nous avons aussi loué une chambre chez l’habitant tout près du centre de Cardiff via Air Bnb et j’ai trouvé le concept assez intéressant car ce n’est plus un appart’ que l’on loue mais bien une seule chambre ce qui fait que vous devez cohabiter avec vos hôtes la durée de votre séjour ! Concept plutôt sympa donc puisque nous avons rencontré deux hôtes adorables en la personne de Harriet et de Michael, un couple charmant formé d’une anglaise et d’un gallois qui nous offert la traditionnelle « cup of tea » en arrivant ! Nous avons ensuite rejoint des amis que nous avions rencontré sur Manchester quelques mois auparavant, et qui connaissent bien la ville puisqu’eux-mêmes habitent dans ses alentours et sont « typically Welsh », ce qui se reconnaît tout de suite à leur accent ! Nous pensions qu’ils nous montreraient un peu la ville que nous avions vite entraperçu lors de notre arrivée mais non, nous avons directement fait la tournée des pubs, parlé mariage et adoption avec un prêtre (catholique l’église anglicane et l’église catholique se partagent le pays de Galles), perdu nos amis une heure ou deux, retrouvé nos amis et sommes finalement sortis de notre côté quand ces derniers décidèrent de rentrer un peu plus tôt que prévu (pour une histoire de train or something). Je dois dire que Cardiff est une ville qui bouillonne d’énergie et que je vous recommande avant tout pour sa vie nocturne, le reste de la ville n’étant pas vraiment « amazing ». Cela m’a juste donné envie d’en découvrir plus sur le Pays de Galles et ses traditions (qui sont bien différentes de celles de l’Angleterre). A savoir que l’été au Pays de Galles est encore plus pluvieux, et bien plus froid (mais bon l’Irlande aussi ce qui ne m’a pas empêché d’adorer). Je vais faire le difficile mais je reste un peu plus mitigé sur Cardiff qui ne présente pas dix millions de choses à visiter (et que nous n’avons de toute façon pas vraiment eu le temps de voir), hormis le château dont l’entrée est payante et assez chère. Le lendemain nous voulions aller voir la baie de Cardiff qui à mon avis est ce qui présente le plus d’intérêt (rien que pour la vue sur Bristol de l’autre côté, elle aussi une de mes villes préférées au Royaume-Uni avec Liverpool et Brighton), mais fatigués par nos périples de la veille nous nous sommes trompés de chemin et sommes partis dans l’autre sens (dommaaaaage !!!) Enfin voilà, pour résumer Cardiff, beaucoup de pluie, à voir absolument car très différent du reste du UK et aussi à tester pour sa vie nocturne et son ambiance étudiante/bon enfant (quelques jeunes bourrés dans les rues à 3h du matin mais quelle ville ne les compte pas ? :D )


Petite parenthèse dans mon récit mais nous sommes passés par Birmingham avant de rentrer sur Coventry. Je dirais que c’est LA ville à laquelle je suis le plus attaché au Royaume-Uni, Coventry étant un peu trop calme à mon goût Birmingham est la ville dans laquelle j’ai aimé sortir durant toute mon année Erasmus, que ce soit la journée pour des sorties culturelles (cinéma, musées dont la super Ikon Gallery https://ikon-gallery.org/ qui présente une super collection d’art moderne), ou le soir pour sa vie nocturne (Broad Street compte une succession de pubs comme Oxford Street compte de magasins à Londres ou la rue de Rivoli à Paris). Mais aussi un quartier gay, un little Chinatown qui compte plein de restaurants et épiceries venus de Chine, Japon ou Corée et puis il ne faut pas oublier le quartier du canal !!!! C’est un quartier que nous avions découvert récemment à la fin de mon année Erasmus et qui est juste terrible (au bon sens du terme), déjà super sympa au-niveau de la vue et plein de pubs et de bars inspirés un peu rock and roll', c’est là où nous nous sommes rendus en rentrant de Cardiff. Enfin voilà, j’essaierai de consacrer tout un article à Birmingham car c’est une ville à la fois industrielle et très très moderne, donc culturellement intéressante, qui fait vibrer la culture alternative et présente un mix intéressant entre Londres et Berlin en beaucoup plus petit. Mais si la ville se trouve non loin de votre route lorsque vous vous trouvez en Angleterre, n’hésitez pas à y aller faire un petit tour vraiment, je vous le recommande !

Nous avons passé les deux jours qui ont suivi Cardiff sur Coventry auquel je consacrerai OBLIGATOIREMENT un article et un vrai (c’est quand même la ville dans laquelle j’ai vécu pendant un an ). Cela m’a fait très bizarre de revenir en Angleterre presque deux mois après l’avoir quitté (au tout début de Juin) car c’est un pays que je ne connaissais pas il y a encore un an de ça (en dehors de Londres mais ça ne compte pas) et que j’ai découvert en quelques mois, dont je suis tombé profondément sous le charme. Et le pire c’est qu’en retournant en Angleterre j’avais l’impression de me retrouver à-nouveau chez moi, moi qui me sens parfois comme un étranger dans ma propre ville. J’ai ressenti à nouveau ce sentiment d’extrême tolérance et d'ouverture d’esprit dont font preuve les Anglais (je ne compare pas mais je n’ai pas senti cette intégration en Italie par exemple, alors que je me suis immédiatement senti bien en Angleterre). Je ne sais pas quand est-ce que je reviendrai exactement, mais ce qui est sûr c'est que le plus tôt sera le mieux. Et d’ailleurs pour achever ce charmant chapitre j’ai fait la connaissance d’une adorable anglaise amoureuse de la France lors de mon trajet du retour dans l’avion. Nous nous sommes ajoutés sur Facebook et tu comprends le français donc si jamais tu me lis c’était vraiment un plaisir de faire ta connaissance !! Il ne me reste pluq qu’une chose à dire, ou à écrire : see you very soon lovely England !!!!! I will miss you very much…

2EME PARTIE: LYON, PREMIERE DECOUVERTE
Lorsque j’ai dit à mon amie Charlotte que je comptais m’installer sur Lyon à la rentrée, et qu’il me fallait accessoirement trouver un appart' le plus vite possible (on n’est jamais trop prudent), celle-ci s’est immédiatement portée volontaire pour m’accompagner dans mes travaux d’investigation dans la capitale des Gaules (j’adore parler par périphrases !). Bien que le séjour n’eut pas l’effet escompté (j’ai fait trop le difficile et je n’ai pas trouvé d’appart’), ces quelques jours passés à Lyon m’ont permis de me faire une première idée de ma future ville 2017-2018 et ce n’est pas mes nombreuses visites qui m’ont empêché d’en profiter, bien au contraire puisqu’elles m’ont permis de vivre des situations assez cocasses et donc plutôt drôles, et oui car ce qui est galère quand on est seul devient anecdotique lorsque l’on est bien accompagné !! Et je l’étais lors de ce petit séjour sur Myrelingues la Brumeuse (non j’arrête, on va dire Lyon tout simplement !)
Tout d’abord, ce qu’il faut savoir c'est que Lyon est une ville très moderne. La différence est de taille lorsque l’on arrive à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry comparé à celui de Bordeaux qui est minuscule et assez mal desservi (à part pour le centre), une navette certes hors de prix mais bien pratique permet de faire la liaison entre l’aéroport et le centre-ville qui se situe à une trentaine de minutes. C’est là-bas que j’ai rejoint ma copine Charlotte qui débarquait en train de Paris et que j’ai donc rejoint à « la Part-Dieu, qu’ils l’appellent tous comme ça là-bas les Lyonnais ! Comme si à Paris on se mettait à dire « la Saint-Lazare » ou « la Montparnasse », enfin bref chacun son truc mais rien que ce petit détail faisait déjà typique ! L’hôtel que nous avions réservé n’était pas de toute beauté mais correct pour le prix (budget serré mais qui cherche un minimum de confort !), nous y avons donc posé nos affaires avant de commencer notre escapade dans le centre entre le Rhône et la Saône. Et là, surprise ! Lyon est une ville ravissante, un petit mix entre Paris (mais en bien plus calme), l’Italie (pour les bâtiments de couleur, les places et le beau temps) et la Provence (pour les mêmes raisons). Nous avons commencé par le Vieux-Lyon, qui est le quartier le plus touristique car la colline de Fourvière se situe à-côté, et c’est là que nous avons découvert les « bouchons », l’équivalent du bistrot parisien mais en version lyonnaise. Et là, catastrophe ! Rien de rien sans viande poisson ou charcuterie (je suis végétarien), j’ai donc demandé au chef de me préparer une salade sur mesure et il a accepté, ce à quoi je n’y croyais pas vraiment pour être honnête ! De toute façon les Lyonnais sont des gens très gentils de manière générale (du moins ceux que j’ai rencontrés). Le quartier du Vieux-Lyon est à faire car très typique mais attention aux attrape-touristes, puis il faut prendre la navette tout en haut pour monter sur la colline de Fourvière, où la vue sur la toute la ville est juste magnifique. Nous pouvions également passer par les ruines romaines mais nous ne nous sommes pas arrêtés. Nous avons décidé de nous rendre à la place dans le quartier de la Croix-Rousse, le quartier des Canuts et des tisserands, dont j’avais énormément entendu parler en bien et que je voulais donc à tout prix visiter ! Et nous avons décidé de le faire … à vélo ! Ou plutôt à vélib, en passant par toutes les pentes de la Croix-Rousse, ce qui je vous l’assure n’est pas une mince affaire ! A noter au passage que le centre centre (plus bas qu’en altitude donc) compte deux très belles places, la place des Terreaux et la place Bellecour, et constitue le « cœur » de la ville (à l’inverse de la Croix-Rousse qui est un peu plus excentrée). Quartier bobo et très artiste (nombreuses galeries, petits commerces), c’est évidemment là que je me voyais déjà installé l’année prochaine, à l’inverse de mon compte bancaire qui lui ne peut pas se le permettre. Pour vous amis parisiens, la Croix-Rousse c’est le 10ème arrondissement de Paris. C’est le quartier du canal Saint-Martin, bon il n’y a pas de canal mais on y retrouve la même ambiance, le même état d’esprit. A la fois assez jeune et familial, c’est une petite oasis de fraîcheur surtout en plein été quand on étouffe dans le centre en bas (Lyon est une cuvette, c’est la dame de l’accueil à l’hôtel qui nous l’a dit !).



J’aurai le temps de revenir et de développer mes impressions sur Lyon cette année mais les coins qui m’ont particulièrement plu pour l’instant sont :
Le quartier de la Croix-Rousse, donc
Le centre-ville entre le Rhône et la Saône avec les pentes de la Croix-Rousse, la place des Terreaux, la place Bellecour, et plein d’autres petites rues à visiter
Le musée des Confluences (en bas tout au sud)
Le quartier du vieux Lyon et Fourvière même si trop touristiques
Le parc de la Tête d’Or
Le cours Vitton (le triangle d’Or bordelais ou 8ème parisien)
Et surtout, les quais de Saône !!!! C’est les plus beaux vraiment !!! La vue est juste magnifique !!!
A éviter (ou du moins qui présentent peu ou pas d’intérêt) :
Le quartier de « LA Part-Dieu »
Le 7ème et 8ème arrondissement
LE GRAND TROU ! C’est là où l’on s’est paumés avec ma pote ! Pour être paumé croyez-moi c’est vraiment paumé ! Le quartier porte bien son nom malheureusement ….
Voilà, je ne développerai pas plus ce que j’ai pensé de Lyon car je sens que je ne peux pas vraiment juger en trois jours mais c’est une ville qui m’a beaucoup plu au premier abord et dans laquelle je me suis tout de suite senti à l’aise et accueilli. Je ne sais pas ce que me réserve la suite de mes aventures lyonnaises mais je sais déjà que Lyon est une ville très vivante et dans laquelle il y fait vraiment bon vivre, avec une ambiance très très sympa surtout le soir venu (bien que certains coins soient extrêmement tranquilles, même un peu trop tranquilles, surtout lorsqu’ils se situent en plein centre-ville). Je ne vous raconterai pas toutes nos péripéties (il y en a eu trop) mais je reviendrai forcément dessus l’année prochaine ! Lyon…. Je te vois dans une semaine !!!


3EME ETAPE : BUDAPEST ET LA RENCONTRE DE NOS PETITS « FRENCH GUYS »
C’était le 16 Août 2017, ce qui remonte techniquement à … deux semaines ! Ces dernières pérégrinations sur Budapest sont donc ce qu’il me reste de plus « frais » dans la tête. Je suis arrivé sur Paris deux jours auparavant, car on est partis avec deux copines parisiennes et le plus simple était donc d’arriver sur Paris à l’avance, étant donné que l’avion décollait à l’aéroport de Beauvais (autrement dit à perpette!) le mercredi matin et partir aux aurores depuis Bordeaux de bon matin aurait été sympa mais un peu galère. Enfin bref, nous voilà embarqués à la première heure, en pleine forme et super à l’avance (enfin c’est ce que nous pensions sur le moment), car le périple jusqu’à l’aéroport était une telle succession de bus, métros et RER que nous avons failli le louper à une demi-heure près (si si si si !) Pour vous faire une petite idée nous avons traversé tout Paris (du 13ème arrondissement en partant de chez ma pote jusqu’à la gare du Nord), puis de la gare du Nord jusqu’à la gare de Beauvais (ce qui déjà constitue une réelle étape en soi, ce train étant le plus long que je n’ai jamais pris de ma vie !). Nous sommes arrivés à la gare de Beauvais environ une heure avant le départ de l’avion mais nous devions prendre un autre bus qui relie la gare à l’aéroport, et que nous avons attendu une bonne vingtaine de minutes. Enfin bon, nous avons un peu stressé sur les bords mais l’essentiel est que nous sommes arrivés en temps et en heure à l’aéroport, ou en tout cas juste à temps, et que nous avons eu notre avion ! Un petit conseil pour ceux qui prévoient un petit voyage depuis l’aéroport de Beauvais à l’avenir, PRE-VO-YEZ DE L’A-VANCE !!!!!
Quelques heures plus tard nous sommes dans un autre aéroport… Celui de Budapest !!!! Et là, changement radical : changement de langue, de température (au moins dix degrés de plus par rapport à Paris), et même de monnaie !!!! Et oui, car les Hongrois n’utilisent pas l’euro, comme les Anglais paient en livres le Hongrois vous parlera de « forins », du moins si l’on traduit le mot en français ! Nous voilà en quête d’informations sur comment se dépatouiller afin de rejoindre le centre-ville (toujours le même problème avec les aéroports : so fucking far away !!!!!!), et comment prendre le bus pour éviter les taxis (chers et pas forcément super réglos sur les prix fixés à Budapest). Nous sommes tombés sur une fille adorable qui nous a expliqué dans un anglais parfait que nous pouvions prendre un ticket global valable pour toute la semaine qui comprenait tous les transports en commun dont bus, métros, tramways, etc… Bon en théorie il ne nous a pas été d’une très grande utilité étant donné que nous avons marché toute la semaine en dehors du dernier jour où nous avons pris le train pour faire une petite escapade en-dehors de la ville (pour pouvoir se dire qu’on avait vu un petit bout de la nature hongroise quand même !). Nous voilà dans le premier bus hongrois que je n’ai jamais emprunté de toute ma vie, en direction d’une station de métro pour rejoindre le centre-ville où se situe notre « Air Bnb », à deux pas du Parlement. D’autant plus que Olga nous attendait là-bas de pied ferme afin de nous remettre les clés de l’appart’ ! Le métro hongrois est assez semblable au métro parisien, certaines lignes sont modernes et d’autres beaucoup plus anciennes, la seule différence est le prix du ticket. Rien de comparable aux prix parisiens, Budapest est une ville relativement « cheap » dans l’ensemble (dû à la différence de valeur de la monnaie). Pour une semaine j’ai retiré 150euros et ça m’a suffi amplement, pour vous faire une petite idée…
En sortant du métro, premières impressions sur Budapest. Budapest est une ville bruyante, ça court dans tous les sens, les gens ont l’air plutôt pressés et ne parlent pas très bien anglais (du moins ceux que nous avons rencontré, en-dehors des touristes évidemment). Il y a beaucoup de touristes français et anglais à Budapest. Nous arrivons dans le Air Bnb et faisons la connaissance d’Olga et de sa fille, qui nous parle de la ville, de ses études aux Etats-Unis qu’elle a laissé tomber pour venir travailler ici à Budapest. Aujourd’hui son job c’est Air Bnb, elle achète et loue des appartements pour en faire des logements à la semaine…

Première sortie (nocturne) après quelques heures à l’appart’ : le Parlement. Le Parlement à Budapest, c’est comme la Tour Eiffel à Paris (en beaucoup plus beau), ou plutôt Westminster à Londres : c’est LE bâtiment à voir et même à visiter (il faut s’y prendre à l’avance car il faut même appeler pour programmer une visite), et ça vaut encore plus le coup de nuit éclairé par les lumières. A savoir que des oiseaux tournent sans cesse autour du bâtiment, nous nous sommes demandés pourquoi et apparemment ceux-ci sont attirés par la chaleur des spots. Le Parlement est là où siège l’Assemblée Nationale de Hongrie depuis plus d'un siècle et des gardes montent la garde (quelle originalité dans ma formulation !) de jour comme de nuit. Il faut vraiment le voir de nuit trôner au bord du Danube, avec la vue sur la partie « Buda » en face (Buda occupe la partie occidentale du fleuve et Pest la partie orientale).


Ce que je m’apprête à vous raconter maintenant est la meilleure partie de mon récit et de notre séjour dans la capitale hongroise (à mes yeux). Il y a des rencontres que l’on n’oublie pas et celle-ci en fait évidemment partie. Nous avons rencontré par hasard trois français qui avaient fait le trajet jusqu’à Budapest en vélo depuis la France en traversant l’Allemagne, l’Autriche et une partie de la Hongrie. La rencontre est survenue au-moment où l’on s’y attendait le moins, à un croisement de rues lorsqu’ils sont passés sur leurs vélos munis de matériel et de sacoches, et un petit drapeau français à l’arrière d’un des vélos. Ils nous ont entendu parler français et nous ont salué d’un petit « salut les français ! » et sont juste passés sans s’arrêter mais grâce à quelqu’un dont je ne citerai pas le nom nous les avons rattrapés. Et commencer à discuter avec eux. Loïc, Gaëtan et Priscilla. Gaëtan et Priscilla tiennent un blog juste formidable sur leur tour d’Europe qui s’est prolongé jusqu’au Maroc (je vous laisse le lien du blog maintenant avant d’oublier). https://oumenelevent.wordpress.com/
Vous verrez sur la page d’accueil du site (si vous la consultez) leur phrase d’accroche : « à la rencontre de tous, avec un défi simple : 0euros pour se déplacer, pour se loger ou pour atteindre ses rêves ! » Je vais tenter de vous expliquer sur quoi se fonde leur voyage même si je pense que vous serez bien plus à même de comprendre par vous-mêmes en parcourant leurs articles. Gaëtan et Priscilla parcourent l’Europe en vélo (ou en stop mais ne se déplacent désormais plus qu’à vélo) en utilisant la technique du couchsurfing et warmshower (accueilli et logé chez l’habitant sans la moindre notion lucrative). En contrepartie ils nous racontent leur histoire et partagent ce qu’ils ont vécu, et certains moments furent particulièrement incroyables ! Nous avons passé la première soirée à écouter leurs récits de voyages, leur manière de se déplacer toujours dans le but de la rencontre de l’autre, et du partage. Et résultat nous les avons hébergés pendant 5 nuits au total, et pour moi le souvenir de Budapest leur est forcément associé. C’est avec eux que nous avons partagé les meilleurs moments de notre séjour et je peux même dire que cette rencontre m’a beaucoup inspiré sur le « style » de vie que je me vois adopter plus tard (j’ai toujours voulu voyager et je n’avais jamais pensé à cette alternative ! :D).


Je vais tenter de résumer le reste de notre séjour du mieux que je peux sans toutefois m’étaler encore sur des pages et des pages. Le lendemain nous avons testé les bains de Budapest, les termes Szent Lukacs pour être précis car beaucoup moins touristiques que les autres. A savoir que Budapest est très connue pour ses bains thermaux, saunas, hammams etc.. Je ne vous cache pas que ce n’est pas vraiment mon truc mais l’expérience en vaut la chandelle, surtout lorsque vous passez d’une eau de 24degrés à une eau à plus de 40 degrés !
Pour résumer très grossièrement et tenter de « comprendre » Budapest, la partie Buda (à l’ouest) est la partie la plus historique (donc la plus touristique) de la ville et je dirais la plus belle également, c’est là où se trouvent le plus grand nombre de choses à voir et à visiter (le mont Gellért et la citadelle, le bastion des pêcheurs et le château, le palais de Budavar, l’église Matthias, sa sublime architecture néo-gothique et ses tuiles vernissées de couleur qui lui donnent une allure inimitable). C’est là où le relief est le plus escarpé (idéal pour une journée en vélo, et cela aussi nous avons testé en compagnie de nos nouveaux camarades !), c’est là où nous nous sommes allés écouter de la musique hongroise avec que des groupes locaux (écouter Szabo Balazs je vous colle le lien tout de suite : https://www.youtube.com/watch?v=nhO0mz5NF2Q&list=PLIrrr-wA-yr6CTXWTfACgYJ_ZbNb01C4Y ).
Au-milieu du Danube se trouve le pont Marguerite et l’île à-côté (Margitsziget en hongrois), sur laquelle nous avons assisté à ce que j’appellerai les « concerts-fontaines », la fontaine qui sautille et s’éclaire accompagné de musique. Juste à voir car unique et très impressionnant, surtout lorsqu’ils diffusent de la musique classique !
Et enfin de l’autre côté, Pest, plus urbaine, plus propice aux sorties nocturnes avec en tête Erzsébetvaros et ses ruin pubs, dont le plus connu reste Szimpla Kert (très très sympa). Quartier juif de jour, nous y avons visité la grande synagogue (plus grande synagogue d’Europe), et cela reste pour moi le quartier le plus stylé de la ville avec son street art à tous les coins de rues, ses façades d’immeubles délabrées et ses magasins intéressants. De nuit le quartier devient super vivant avec une bonne ambiance alternative et culture un peu underground (il y a aussi beaucoup de trucs à touristes mais je pense que c’est un peu partout).


En résumé j’ai trouvé que Budapest était une ville très majestueuse, ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle « la perle du Danube ». Considérée comme la plus belle ville d’Europe de l’Est, je ne peux pas confirmer l’information vu que je ne suis pas allé vérifier les villes voisines comme Prague ou Bucarest mais je peux vous dire que c’est une ville qu’il faut voir au moins une seule fois dans sa vie, pour s’imprégner de l’ambiance un peu slave et mélancolique qu'il y règne, le poids d’un passé assez lourd sans doute, mais aussi le renouveau de la ville et sa transformation vers le modernisme avec ses pubs et ses festivals de musique alternative. C’est comme ça que je définirais Budapest, à la fois grandiose et très mystérieuse, car elle présente de nombreuses facettes, dont toute cette culture un peu underground qui ne se remarque pourtant pas de suite et qui n’est pas aussi connue que celle qui s’impose comme la ville-phare de la contre-culture : Berlin. Je conclurais sur ces mots (autrement je ne finirais jamais mon article!) mais Budapest est vraiment une ville pleine de surprises, un mélange entre conte de fées (allez voir le château de Vajdahunyad dans le parc Varosliget qui semble être tout droit sorti d’un Walt Disney ou le roof-top qui offre une jolie vue sur la ville) et une ville pop et bouillonnante (on dirait qu’il y a toujours du bruit à Budapest, sauf si vous vous perdez dans les parcs en plein jour ou au-milieu de la nuit…)



By by Danube bleu !!!
See you later guys !!! ; )
par : Artyfrench
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